Comment faire un auto examen des seins ?

A l’occasion du Mois de la sensibilisation au cancer du sein, en octobre, il nous a semblé primordial de refaire un petit point sur l’auto-examen des seins.

Pourquoi ?
Parce que le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez les femmes et parce que le dépistage précoce est primordial dans le traitement de ce type de pathologie.

Parce qu’avec cet exercice, on apprend à connaître la structure normale de ses seins et on est en mesure de découvrir toute anomalie future. Il sert à déceler tout changement de nature, de texture, de consistance du sein. Il peut être normal que les seins soient un peu grumeleux mais il faut en revanche être attentive à tout changement localisé : bosse, écoulement, ou durcissement du tissu mammaire.

Parce que 95% des cancers peuvent être guéris s’ils sont traités tôt.

Quand faut il pratiquer l’auto examen des seins ?
C’est une pratique à rendre automatique : à faire une fois par mois
De préférence, si vous n'êtes pas ménopausée, faites le entre le 5ème et le 10 ème jour après les règles, quand les seins sont moins tendus. En général, pendant la période pré-menstruelle, les seins sont congestionnés et, plus sensibles et douloureux.
Pendant la grossesse ou quand il n’y a plus de cycle de menstruation, choisir un jour fixe.

Comment le pratiquer ?
1. Tout d’abord, il faut se placer devant un miroir et examiner si ses seins ont changé de forme, de volume.

Pour cela, tentez vous debout, les bras le long du corps, face au miroir et tournez lentement sur vous-même d’un coté puis de l’autre.
Vous constatez une rougeur ? Une irritation cutanée ? Un écoulement du mamelon ? Une bosse ?

2. Levez les bras
Debout, face au miroir, les bras tendus le long du corps, regardez la peau de vos seins, vérifiez qu'elle n’est pas plissée, qu'il n’y a pas de fossette, si la forme ou la taille de vos seins n'est pas modifiée, si les mamelons ne sont pas rentrés (si ce n'est pas habituel). Mettez vos mains sur les hanches et puis les mains derrière la tête et regardez encore.



3. Troisième étape sous la douche : seins mouillés et savonnés : imaginez que votre sein est une horloge et placez votre main droite à midi, au sommet du sein ; maintenez votre main bien à plat et pressez avec la pulpe de tous les doigts en décrivant des petits cercles à la recherche d'un nodule ; déplacez la main à 1 h, à 2 h et ainsi de suite tout le tour du sein ; recommencez de l'autre côté. Palpez la zone axillaire pour rechercher la présence ou la modification de ganglions dans les aisselles


4. Allongez vous
La position allongée facilite la palpation car c’est dans cette position que les muscles sont relâchés. Glissez un petit oreiller au préalable sous l’épaule droite pour examiner le sein droit. Puis bras sous la nuque.
Puis effectuez des mouvements concentriques et en spirales autour du sein avec les trois doigts centraux joints de la main gauche. Pressez doucement mais fermement, la main bien à plat sur le sein.


Puis réaliser ensuite des mouvements verticaux, pour cela déplacer la min vers le bas et puis vers le haut en couvrant le sein.
Continuer à réaliser des mouvements en quadrillant tout le sein en déplaçant la main du mamelon jusqu’à la périphérie du sein.




Une démo en anglais mais utile quand même :

http://www.thefamilygp.com/breast_self_examination.aspx


Privilégier l’examen clinique
Attention, si l’auto examen permet de débusquer environ un quart des masses cancéreuses, il ne dispense pas de se faire suivre régulièrement par un professionnel de la santé et de pratiquer régulièrement des mammographies. Coupler ces 2 méthodes (auto examen et mammographie) permettrait d’augmenter considérablement la proportion de cancers dépistés.

Petit rappel
CHAQUE FEMME doit examiner elle-même ses seins une fois par mois, quelque que soit son âge.

LES FEMMES ENTRE 20 et 40 ans doivent se faire examiner les seins tous les 3 ans.

APRES 40 ANS : examen médical chaque année.

SI ANTECEDENT FAMILIAL de cancer du sein : faire une mammographie régulièrement, VOIRE annuelle AVANT 30 ANS.

Les femmes de 50 à 74 ans sont invitées par les autorités médicales à participer tous les deux ans au dépistage organisé du cancer du sein, pris en charge à 100% par la sécurité sociale.


Quoi faire si vous remarquez un changement ?

Pas de panique, la plupart des changements constatés lors d’un auto-examen des seins ne sont pas nécessairement de nature cancéreuse. Contactez votre médecin rapidement qui pratiquera des examens complémentaires et répondra à vos interrogations.

Comment me rendre utile ?

Seul 20% des femmes pratiquent l’auto examen. Il est important de faire changer cette statistique !
Faire passer l’info à toutes les femmes autour de vous : fille, mère, tante, amie, elles ont toutes besoin d’en savoir plus sur la prévention du cancer du sein !

Beauté empoisonnée

Etre belle, oui, mais plus à n’importe quel prix.
Dans nos cosmétiques, lotions, shampoings, teintures, crèmes solaires, déodorants... niveau composition c’est souvent pas terrible. En même temps que les formules se sont complexifiées, malheureusement les composés cancérigènes aussi. Et c’est seulement maintenant que l’on commence à s’en rendre compte.
Donc aujourd’hui je voudrais attirer votre attention sur 4 "ingrédients" à fuire pour leurs risques avérés de favoriser un cancer :
L’aluminium, que l’on trouve le plus souvent dans les déodorants antitranspirants et qui pénètre d’autant plus facilement dans le corps lorsqu’on on se rase les aisselles.
Les phtalates, que l’on rencontre malheureusement dans pratiquement tous les parfums. Mais ce sont les phtalates DBP et DEHP qu’il faut éviter tout particulièrement.
Les parabènes, ça vous en avez sûrement déjà entendu parler, mais voici ceux à repérer au dos des étiquettes et à éviter le plus possible : méthylparabène, polyparabène, isoparabène, butylparabène.
Et pour finir, essayez de repérer du mieux que vous pouvez si certains de vos produits contiennent des oestrogènes, encore une fois pour les fuir...

Mieux guérir le cancer avec la phytothérapie ?

En complément des traitements médicaux, il existe des soins vers lesquels vous tourner pour renforcer votre corps et soulager les effets secondaires indésirables de la chimiothérapie ou de la radiothérapie.
Parmi ces soins complémentaires, le premier auquel les personnes atteintes du cancer ont recours est la phytothérapie. Mais la phytothérapie c’est quoi ?

Et bien c’est tout simplement l’utilisation des plantes médicinales et de leurs vertus reconnues pour renforcer et drainer le corps. D’ailleurs les effets de certaines plantes médicinales sont même "validés" scientifiquement si je puis dire, par la "Commission E" en Allemagne, qui recense toute la littérature scientifique à ce sujet.

Mais en fait on peut distinguer deux sortes de phytothérapie :

- Ce que l’OMS nomme la médecine traditionnelle : parfois très ancienne et encore très répandue dans les pays en voie de développement (80% de la population mondiale), cette phytothérapie est basée sur l'utilisation de plantes selon des vertus découvertes empiriquement, c’est à dire sans étude clinique comme l’entend la médecine conventionnelle.
J’espère pouvoir revenir vers vous bientôt avec une liste de plantes précises et leurs effets, mais je peux déjà vous citer les exemples du Dr Jean-Pierre Willem (spécialiste en médecines naturelles), que sont le jus de grenade pour fortifier l’organisme, la graviola pour son pouvoir immunostimulant ou encore le chardon-marie et le desmodium pour drainer et détoxiquer après une chimiothérapie ou une radiothérapie.

- Les phytomédicaments : basés sur des recherches scientifiques précises visant à identifier et à standardiser les extraits actifs des plantes, les phytomédicaments sont, selon la réglementation en vigueur dans notre pays, soumis à l'autorisation de mise sur le marché (AMM). On parle aussi de pharmacognosie ou de biologie pharmaceutique.

Bien sûr, avant d’utiliser quelque complément que ce soit, il est indispensable de demander l’avis de votre médecin. En effet certaines plantes, même si elles sont "bonnes" pour l’organisme en temps normal, peuvent être totalement contre-indiquées dans le cas d’un traitement anti-cancéreux (nocivité en cas de rayons, etc…).

Suivez ce lien pour accéder à la séléction de compléments alimentaires de comptoir-de-vie.com

Plaidoyer pour la perruque synthétique ?

Le choix de la perruque, moment important s’il en est… et souvent source de stress ! Dois-je choisir une perruque en cheveux naturels, quitte à m’endetter sur 3 générations, ou une perruque synthétique fait-elle l’affaire ?
C’est vrai quoi ! C’est de ma tête dont je parle là. Quand je vais sortir en public, déjà que c’est dur pour moi d’oublier mon cancer, je ne veux pas que tout le monde le voit sur ma trombine !

Ces phrases, ce sont celles que nous nous disons toutes au moment fatidique de faire le choix. Mais il est bon de prendre un peu de recul… car la peur du synthétique c’est surtout dans la tête. Aujourd’hui les fibres synthétiques utilisées sont beaucoup plus réalistes que par le passé et seul votre entourage proche sera capable de voir la différence.

Bien sûr vous n’êtes pas encore convaincue. Alors lisez ce petit tour d’horizon sur les avantages des perruques synthétiques :

1) Les matières actuelles. Les fibres synthétiques "modacryliques" ont une apparence et un toucher très proches des fibres naturelles. Les couleurs ne s'estompent pas même après de longues périodes au soleil, contrairement aux perruques naturelles. Enfin les cheveux synthétiques cassent moins facilement en cas de brossage brutal.

2) Le confort. Généralement plus légères que les perruques en cheveux naturels, elles sont donc un peu plus confortables.

3) L’entretien. Les perruques synthétiques sont plus faciles à entretenir à la maison et font gagner du temps. Pas de problème si vous les shampooinez à l’eau froide (avec les produits adaptés). Pas de frisottis lorsque le temps est humide, etc.

4) Plus tendance ? En effet, les modèles de perruques synthétiques sont très variés et collent aux styles "à la mode", avec des coupes, des couleurs et des textures très tendance. Un petit coup de ciseaux pour ajuster parfaitement au visage et elles sont portables dans la foulée.

5) Les couleurs disponibles. Naturelles ou fantaisies, le choix des couleurs est énorme. Bien sur les perruques les moins chères sont souvent très colorées. Il faudra donc payer un peu plus pour avoir des couleurs plus contrastées et donc plus proches des cheveux naturels.

6) Le meilleur rapport qualité/prix. Même si la sécu et les mutuelles remboursent une partie de votre perruque, il reste encore une part importante à payer et tout le monde n’a pas les mêmes moyens. La où les perruques synthétiques coûtent entre 50 et 500 €, les perruques naturelles vont de 150 à 1000 €. Un bon conseil : pour le même prix, il vaut mieux une très bonne perruque synthétique qu’une mauvaise perruque naturelle !!!

La betterave, il faut y penser !

D’après Cécile Bertrand, diététicienne interviewée par Science et Avenir (février 2009), la betterave, très riche en vitamines et antioxydants, serait une mine de composés anticancers !

Ses vitamines : La vitamine C abondante participe au bon fonctionnement du système immunitaire. La vitamine B9 (30% de l’apport journalier recommandé) joue un rôle important dans la prévention des maladies liées à l’age, comme le cancer.

Ses antioxydants : La betterave figure sur la liste des 10 légumes les plus riches en antioxydants, composés qui protègent les cellules de l’agression des radicaux libres, connus pour favoriser le cancer. Cette forte capacité antioxydante vient de sa teneur en Bétalaïne (pigment lui donnant sa couleur violette) qui diminue les risques de cancer de la peau, du foie et du poumon.

Et ce qui est bien avec la betterave, c’est qu’une fois cuite (comme on la trouve sous vide) elle ne perd pas ses pouvoirs antioxydants. Alors tous sur la betterave !!!